Vol6- Cartographie, évaluation et gestion des ressources en eau

Auteur: OSS & IGAD

Publié en: 2011

Projet:

Thème: Gestion des ressources en eau

Type: Etudes et rapports

ISBN: 978-9973-856-66-1

Pays:

Djibouti, Erythree, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan

Cartographie, évaluation et gestion des ressources en eau transfrontalières dans la sous-région IGAD : Composante GIRE - Vol. VI

Plusieurs bassins et systèmes aquifères transfrontières ont été identifiés dans la sous-région de l’IGAD. La base d’une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est que les différents usages de l’eau sont interdépendants. Ces usages ont tendance à avoir des incidences transfrontalières. Ainsi mettre en œuvre de la GIRE dans les bassins transfrontaliers constitue un mécanisme viable pour relever les défis. Le problème pour la plupart des pays est la longue histoire de développement unisectoral. Les ressources en eau sont peu distribuées dans l’espace et très variable dans le temps. En outre, les données sur la demande en eau et l’utilisation sont rares et peuvent être peu fiables dans les zones où elles existent. Ainsi, le besoin d’évaluation et de planification de l’eau était évident.

Le modèle WEAP a été utilisé pour la modélisation des ressources en eau dans la sous-région de l’IGAD. Les données sur l’offre et la demande ont été recueillies au niveau national et international et utilisées. Le modèle a ensuite été développé avec succès pour six bassins fluviaux transfrontaliers dans la sous-région IGAD. Les scénarios alternatifs de gestion de l’eau ont été simulés. Les résultats étaient très optimistes, assurant que la sous-région l’IGAD a des ressources en eau considérables qui, si elles sont bien gérées, peuvent servir les besoins des habitants du bassin.

La mise en œuvre de la GIRE est compliquée par le manque de volonté politique, le manque d’outils institutionnels et juridiques et aussi le manque de capacités des ressources humaines. Un plan global est nécessaire pour envisager la manière de faire la transformation et cela commencerait par une nouvelle politique de l’eau afin de refléter les principes de gestion durable des ressources en eau.